L'ASSOCIATION
Ça pousse en Amont rassemble des habitants du quartier réunis autour d’objectifs communs. Il s’agit d’abord de redonner de la vie au quartier en le rendant plus attrayant et en favorisant le lien social. Cette dynamique se traduit au sein du jardin partagé de la Prairie d'Amont.
Le partage des savoirs et la pratique d’un jardinage respectueux de l’environnement inspiré de la permaculture guident le projet associatif.
L’association est à l’image du quartier, composée d’adhérents de tous âges et de tous horizons.
Elle compte actuellement plus d'une trentaine d’adhérents.
L’adhésion à l’association est de 14 € par famille (pour l'accès au compost et au jardin) et 2€ pour l'adhésion au composteur uniquement ce qui la rend accessible à tous.
Quelques informations : l'adhésion au jardin est ouverte du 1er octobre au 30 septembre de chaque année. Une permanence est tenue le mardi de 18h45 à 19h15 à partir de septembre.
Pour adhérer à l'association, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par le formulaire de contact.
L'HISTOIRE
A l’occasion de l’évènement « Nantes Capitale Verte de l’Europe 2013 », la Prairie d’Amont a été une des étapes du parcours « Green Island » initié par la SAMOA. Le projet « Un champs en ville », porté par le paysagiste ZEA, a été mené en partenariat avec les riverains. Des réunions participatives ont été organisées autour de cet événement. Grâce à ce processus de concertation, les habitants du quartier et leurs enfants ont posé un autre regard sur cet espace vert très peu utilisé et l’occasion s’est ainsi présentée de réfléchir à d’autres usages pour ce lieu dans l’après «Green Island».
C’est dans cette dynamique que l’idée de créer un jardin partagé a germé, portée par un petit groupe d’habitants motivés et encouragés par la Ville de Nantes.
L’arrivée en 2014 de l’association l’ACAVALE sur la Prairie d’Amont a renforcé le projet. Cette association d’animateurs de rue intervient auprès des enfants sur la prairie. Les enfants du quartier ont été très enthousiastes et impliqués lors du projet « Un champs en ville ». L’ACAVALE a soutenu le projet de jardin collectif, y voyant la possibilité d’un outil pédagogique et fédérateur pour les enfants.
En mai 2014, l’association « Ça pousse en Amont » est créée.
ORGANISATION DU JARDIN PARTAGÉ
Le jardin collectif est découpé en trois espaces distincts ; chaque parcelle a une fonction spécialisée :
- La parcelle 1, moins bien exposée et plus abritée des regards (grâce à la haie de charme existante), accueille la partie technique du jardin : cabane, matériel, compost, point d’eau...
- La parcelle 2 dispose d’un bon ensoleillement, elle est uniquement dédiée à la culture.
- La parcelle 3 est de surface modérée. Elle est proche du point d’eau et du stockage du matériel de jardinage. Elle est destinée au jardin pédagogique.
LE JARDIN PÉDAGOGIQUE
L’ACAVALE développent des activités autour d’un jardin pédagogique.
L’association leur met à disposition une parcelle, l’accès à l’eau, du matériel de jardinage ainsi qu'une certaine permanence dans l’entretien et l’arrosage du jardin.
BIODIVERSITÉ ET ÉCOSYSTÈME
Pour attirer les auxiliaires aides au jardinier, il est nécessaire de fabriquer un milieu qui leur soit favorable, de leur assurer « le gîte et le couvert ».
A cette fin, le jardin est bordé de haies arbustives champêtres. Entre les parcelles, dans les espaces difficilement exploitables pour le potager, des prairies fleuries sont plantées.
L’hôtel à insectes, en plus de son utilité technique au jardin présente un intérêt pédagogique non négligeable : il permet de sensibiliser les enfants à la richesse de la faune sauvage.
SOIN DU JARDIN
Nous privilégions un travail du terrain qui respecte sa structure, qui ne bouleverse pas le siège des divers micro-organismes présents dans le sol.
Afin d’assurer une fertilité durable et de maintenir un taux d’humus élevé, nous avons installé un composteur pour obtenir de manière autonome et gratuite un amendement de qualité. Il permet également de traiter nos déchets verts.
Des espaces de culture seront réservés aux engrais verts. Les traitements phytosanitaires naturels, seront tirés des plantes présentes dans le jardin ou dans le parc du CRAPA (purin de prêle, d’orties...).